La tension locative demeure présente dans les grandes agglomérations, tandis que les logements neufs sont encore peu nombreux à être proposés aux ménages français. C’est pourquoi, l’État a mis en place le dispositif Pinel afin de redynamiser le secteur de l’immobilier dans certaines localités, d’où le découpage du territoire en zones. C’est ainsi que sont apparues les zones A Bis, A, B1, B2 (le dispositif Pinel afin de redynamiser le secteur de l’immobilier dans certaines localités, d’où le découpage du territoire en zones. C’est ainsi que sont apparues les zones A Bis, A, B1, B2 et C. Ce sont les 3 premières qui sont éligibles à la loi Pinel, en raison de la forte demande en logement, tandis que les 2 dernières en sont exclues. Pourquoi les zones A Bis, A et B1 ?
Ce sont celles dont la tension locative est la plus forte et elles sont définies par rapport à certains critères : nombre d’habitants, nombre de logements proposés à la location, nombre de logements neufs accessibles aux ménages, sans distinction de revenu, et comme mentionné plus haut, caractéristiques de la demande locative.
Bien qu’il s’agisse d’un découpage géographique, ces critères sont ceux qui sont principalement pris en compte afin de donner un sens à la politique de logement du ministère de la Cohésion des territoires. Cela en lien avec les objectifs de la loi Climat qui est de faire sortir de terre des logements neufs caractérisés par leur sobriété énergétique.
La zone ABis est celle où la tension locative est la plus élevée. Elle correspond d’ailleurs aux communes parisiennes et, de manière générale, celles de l’Île-de-France. La zone A est celle des grandes agglomérations, celles où l’on dénombre plus de 250 000 habitants. Quant à la zone B1) [...]